Le marketing web est à la fois une science et un art.
Souvent, on tente beaucoup de choses avant de trouver un bon filon.
Malheureusement, cette recherche incessante de la meilleure approche nous fait perdre le focus sur les choses importantes en marketing web.
Voyons ensemble 10 maximes à garder en tête pour ne pas se perdre dans les marécages de nos essais et erreurs !
Les 10 maximes pour les entrepreneurs web
- « Pour celui qui ne sait pas où il va, nul chemin n’est le bon. »
- « Apprend et utilise d’abord ce qui est gratuit. »
- « Utilise ce qui est disponible. »
- « Une plateforme, c’est de 500 000 $ par an. »
- « Trouve 5 clients et 5 partenaires pour ton produit ou service… tu verras ensuite. »
- « Calcule la valeur et le coût d’acquisition d’un client. »
- « On ne connaît pas, on reconnaît. »
- « Fais parler de toi. »
- « Parle pour être compris. »
- « Si tu ne veux pas parler de ton idée de peur de te la faire voler, c’est mal parti. »
« Pour celui qui ne sait pas où il va, nul chemin n’est le bon. »
En marketing web, la première et la plus importante chose à déterminer est notre objectif.
Plus l’objectif est précis et clairement défini et plus il est facile de créer des stratégies efficaces. « Vendre », « Obtenir plus de visiteurs » ou « Se faire connaître » ne sont pas des objectifs valables.
« Vendre tel service à telle clientèle » est déjà plus précis. Cependant, l’objectif n’est pas encore assez bien défini. « Offrir un service gratuitement avec comme objectif de constituer une banque de clients potentiels. Ceux-ci recevront une infolettre 2 fois par semaine afin de sonder leurs besoins et leur offrir différents forfaits par la suite en fonction de leurs attentes. » offre un objectif est précis et clairement défini. Le service gratuit peut changer, l’infolettre peut évoluer et les forfaits peuvent varier. Mais la ligne directrice est bien tracée.
« Apprend et utilise d’abord ce qui est gratuit. »
Il existe des dizaines de milliers de services gratuits sur le web (dont CollabMachine !). Ces services offrent tous des choses utiles, parfois même extraordinaires.
Avec ces services gratuits, on peut à peu près tout faire. Créer un site, créer et publier des contenus textes et vidéos, générer des images originales, obtenir des conseils utiles, créer des groupes de discussion, publier sur une multitude de réseaux sociaux, collaborer avec des talents d’un peu partout dans le monde…
Et pourtant… Une des choses que j’entends, c’est que le marketing web, c’est cher !
Lorsque vos objectifs sont clairs, vous pouvez faire un grand bout de chemin avant d’avoir à débourser un sou.
Il s’agit d’être curieux, d’apprendre ce qui existe, et se former aux outils vraiment utiles pour vous.
« Utilise ce qui est disponible. »
« Je vais programmer une plateforme qui va faire ceci et cela… ». Si l’entrepreneur va de l’avant, ce sera une erreur sur le plan financier dans 99% des cas.
En effet, il y a toutes les chances qu’il existe, quelque part, une plateforme effectuant 90% des fonctionnalités espérées en plus de plein d’autres fonctionnalités formidables.
Pour souvent moins de 100 $ par mois, vous pourrez utiliser une plateforme déjà testée.
La création d’une plateforme exige beaucoup d’argent (beaucoup !) , beaucoup de temps (souvent des années) pour des résultats incertains. De plus, vous êtes obligés d’entretenir à grands frais la plateforme concernée par la suite. La création d’une plateforme est d’abord un gouffre financier. Il ne reste plus rien ensuite pour la promotion, soit le nerf de la guerre.
Si vous ne trouvez rien qui s’approche de votre plateforme idéale, c’est mauvais signe. Il n’y a peut-être pas de marché pour votre projet.
« Une plateforme, c'est 500 000 $ par an. »
Les entrepreneurs mettre l’accent sur les coûts de développement.
Ils oublient qu’il y a des coûts à maintenir une plateforme !
L’hébergement, le service à la clientèle, la production de contenus pour le site et les médias sociaux, l’entretien normal de la plateforme en fonction des évolutions technologiques, les modifications ponctuelles de la plateforme en fonction des promotions temporaires, la gestion du personnel, le salaire du personnel, l’espace locatif, les taxes, les relations avec les investisseurs, les rapports aux gouvernements, la gestion des litiges et des plaintes et j’en passe, sont autant de coûts à assumer.
Il faut donc s’assurer qu’il y aura au moins 500 000 $ de revenus !
« Trouve 5 clients et 5 partenaires pour ton produit ou service… tu verras ensuite. »
Tout le monde a des idées… et tout le monde pense qu’il a de bonnes idées.
Tous les entrepreneurs ont une idée de la valeur de leur projet… il n’y a souvent aucun investisseur pour confirmer cette valeur.
Avant de faire quoique ce soit (et surtout investir de l’argent), il faut trouver 5 clients prêts à payer ce que vous demandez pour votre futur service. Il faut aussi trouver 5 partenaires qui ont un intérêt (souvent financier) à voir naître votre projet.
Pour des partenaires ? Ce sont eux qui accorderont une valeur à votre entreprise. C’est aussi un de vos partenaires qui prendra une participation dans votre entreprise ou même achètera votre entreprise.
Si vous ne trouvez ni client, ni partenaire, vous serez seul sur votre île. Même avec quelques palmiers, être seul sur une île déserte n’est pas la meilleure des situations…
« Calcule la valeur et le coût d’acquisition d’un client. »
Pierre Péladeau, le fondateur du Journal de Montréal, disait qu’il était facile de faire des affaires : il fallait juste avoir plus de revenus que de dépenses.
C’est plutôt simple en effet. Mais c’est la base.
Pour atteindre cet objectif, il faut connaître deux choses : comment te coûte un client et ce qu’il te rapporte. C’est à la fois simple… et très complexe à évaluer.
Chose certaine, tout entrepreneur devrait faire ce calcul régulièrement et particulièrement avant de se lancer dans un projet. Tant que les coûts dépassent les revenus, il n’y a pas de projet.
« On ne connaît pas, on reconnaît. »
Le web n’est pas conçu pour faire la promotion des idées franchement originales. 93% des décisions d’achat commencent par une recherche sur le web. Comment pouvez-vous espérer des ventes spectaculaires si personne ne recherchera votre service ?
Si vous pensez que vous avez un service ou un produit vraiment nouveau, bonne chance !
Si vous avez quelque chose de réellement nouveau, vous devez l’associer quelque chose de connu. Car l’humain est ainsi fait. Tu fumes, je fume, on se reconnaît. Je parle de baseball alors les gens viendront vers moi pour parler baseball. C’est ainsi. La connaissance intime de l’autre vient beaucoup plus tard.
Si vous avez à expliquer ce que vous faites sur un paragraphe, c’est sans doute 4 lignes de trop.
« C’est un Amazon sur les services. »
« Ça fait tout ton marketing web pendant que tu te dores au soleil. »
« C’est une Barbie qui t’apprend à danser. »
Bref, on prend quelque chose de connu (ex. : Amazon ou Barbie) et on indique un différenciateur (pour les services).
« Fais parler de toi. »
Vous connaissez l’histoire du petit mammifère qui restait dans son terrier toute la journée ? Moi non plus.
Supposons que Michèle Richard écrit (ou fait écrire) un livre sur sa vie. Elle le met en vente sur Amazon. Va-t-elle en vendre ? Surement.
Supposons qu’une personne inconnue du grand public écrit (ou fait écrire) un livre sur sa vie, une vie aussi intéressante que celle de Michèle Richard. Cette personne met en vente son livre sur Amazon. Va-t-elle en vendre ? Non.
La notoriété est le fondement des ventes sur Internet.
Plus vous êtes connu et plus vos chances de vendre un produit (et surtout un service) sont grandes. Votre présence sur les réseaux sociaux, vos blogues, vos livres électroniques, vos webinaires, vos conférences, vos participations à des événements et quoi d’autres encore vont peu à peu vous faire gagner en notoriété.
Une fois la notoriété acquise, tout sera plus facile.
« Parle pour être compris. »
Selon Jean Piaget, un chercheur en psychologie du siècle dernier, 50% des personnes sont incapables d’assimiler ce qu’est un concept. C’est d’ailleurs peut-être votre cas.
Pour le savoir, donnez-moi une définition de la justice ?
Pensez-y quelques secondes avant de lire le prochain paragraphe…
Si vous avez pensé à un exemple de justice (c’est lorsqu’un criminel se fait mettre en prison) au lieu de penser à une définition (juste appréciation, reconnaissance et respect des droits et du mérite de chacun), vous avez de la difficulté à assimiler les concepts.
« Le système holistique proposé est une adéquation entre l’abstraction et le minimalisme. » Avez-vous compris quelque chose ? Moi non plus !
Voyons un exemple concret. Voici une phrase diffusée dans un site B2B de consultation :
« Indispensable pour digitaliser l’administration pour les industriels, Zoho One est l’outil le plus simple de transformation digitale. »
Tous les humains ont cette particularité : ils ne veulent pas se sentir idiot. Alors, lorsqu’une personne ne comprend pas une expression, elle passe à autre chose.
Une personne ayant de la difficulté à assimiler les concepts va cesser de lire la page car « digitaliser l’administration » et « transformation digitale » sont des concepts.
En résumé, si votre mère ne comprend pas un texte, ce n’est probablement pas un bon texte !
« Si tu ne veux pas parler de ton idée de peur de te la faire voler, c’est mal parti. »
Pour qu’un projet fonctionne, il faut qu’il soit supporter par des centaines sinon des milliers de personnes.
Si vous ne fédérez pas une communauté pour vous supporter, vous avez sans doute une excellente idée, mais cela restera une idée.
Voici une idée simple vous permettant de devenir célèbre et d’être régulièrement invité à la télévision. Au baseball, tout le monde parle du fameux « Livre du baseball »… mais ce livre n’a jamais existé à ma connaissance.
Si vous écrivez ce livre, on parlera de votre livre lors des descriptions de presque tous les matchs de baseball. Publicité gratuite, succès assuré.
Allez-vous écrire ce livre ?
Non.
Est-ce une bonne idée ?
Oui.
Pourquoi vous ne l’écrirez pas ? Parce qu’un livre est comme une entreprise, c’est 2% d’inspiration et 98% de transpiration !
Lorsque vous communiquez une idée, vous exprimez le « quoi » et non le « comment ». Le vrai secret est dans le « comment » pas dans le « quoi ».
Pour le fameux « Livre du baseball », vous avez le « quoi » et pas le « comment ». Tout le monde autour de vous va trouver ce projet formidable, plusieurs vous aideront sans doute, mais personne ne vous volera le projet.
Comment CollabMachine peut-il vous aider ?
CollabMachine peut vous fournir les spécialistes pour vous aider à réaliser vos projets en marketing web.
Nous pouvons également prendre en charge vos projets, des plus petits aux plus grands. Tous les projets que vous nous confiez sont réalisés par des spécialistes sélectionnés pour leur compétence et leur capacité de travailler en équipe.
Chacun des projets est chapeauté par un gestionnaire de projet. Celui-ci est votre répondant pour toute la durée du projet.
Au lieu de faire affaire avec de multiples entreprises difficiles à coordonner entre eux ou avec une entreprise ayant des spécialistes dans un nombre limité de domaines, vous transigez avec une seule entreprise ayant accès à tous les spécialistes et harmonisant le travail ce ceux-ci pour des résultats optimaux.
PS : De nombreuses entreprises ont recours à des spécialistes. Les technologies de l’information et le marketing digital sont parmi les plus prisés.
Les auteurs
Jean Lamontagne
PDG de Bilinks.ca, Jean Lamontagne est un acteur important du développement du commerce en ligne au Québec (LinkedIn).
Spécialiste en développement de sites web d’envergure, sa réalisation la plus marquante est sa contribution au site LesPAC.com qui était le site de petites annonces #1 au Québec pendant des années avec un sommet de 3 milliards de pages vues par an et environ 12.5 milliards $ en transactions engendrés par le site par an.
Proche collaborateur de CollabMachine, Jean Lamontagne et son équipe sont maintenant reconnus pour leur créativité dans la conception des modèles d’affaires web et par l’étendue des techniques de ventes et de marketing proposées à sa clientèle.
Nicolas Bélisle
Nicolas Bélisle cumule plus de 20 ans d’expérience dans plusieurs domaines liés aux technologies. Il a participé à la mise en place d’une multitude de projets permettant d’aider des entreprises à planifier leurs stratégies d’affaires dans les domaines des technologies. Au cours des dernières années, il a aidé plusieurs entreprises à gérer et coordonner les ventes et les médias sociaux effectuant des ventes en ligne et sur des marketplaces basées dans plus de 50 pays.
